Écrire est un exercice qui sert un objectif unique : donner à lire.

Cela peut sembler simpliste de poser cet axiome et pourtant l’écriture est au service de ceux qui lisent et non de celui qui écrit. Le lecteur doit être au cœur de l’écriture.

La communication écrite suppose alors de connaître diverses techniques de rédaction dont on use en fonction du lectorat destinataire. On ne rédige pas une thèse comme un article de presse. Le volume de la première est variable en fonction du sujet tandis que le second se veut nécessairement synthétique pour une lecture rapide.

Les techniques de rédaction permettent de mettre en valeur le propos, de le structurer, de lui donner un ton et de le rendre intelligible à autrui. Pour ce faire, une règle d’or : maîtriser la langue avec fluidité. De la syntaxe à l’orthographe, rien ne doit être laissé au hasard de l’approximation ou de l’inspiration du moment. Maîtriser son écriture, c’est garantir un message clair, cohérent et lu avec attention.

On utilise notamment :

• des angles qui intéressent le lecteur, quel que soit le support ;
• la variation de la longueur et de la construction des phrases ;
• l’enchaînement des paragraphes par les mots de liaison adaptés ;
• la forme active ou passive selon le contexte ;
• la ponctuation comme élément de structure ;
• du vocabulaire choisi : synonymes, antonymes, homonymes ;
• les familles des mots : partir d’un mot et utiliser ses descendants ;
• le langage métaphorique si nécessaire.

De la thèse à la synthèse

I – Doctorants : Relecture et correction de thèses et mémoires

• correction des fautes de français ;
• reformulation des phrases ou passages confus ;
• structuration et mise en page pour clarifier le document si nécessaire.

Ce service intéresse particulièrement les doctorants étrangers dont la maîtrise de la langue française n’est pas acquise. La forme sert le fond du sujet : écrire intelligiblement pour s’assurer d’être compris est fondamental dans la rédaction de la thèse.

Ce service est aussi destiné aux étudiants français qui rencontrent des difficultés dans l’exercice de rédaction. En effet, on peut être bon dans un domaine ou une spécialité mais maladroit dans sa formulation. Or, là où une indulgence peut être admise pour un étudiant étranger, la règle en matière de doctorat pour un étudiant français est de viser l’excellence. La relecture de la thèse ou du mémoire ne doit pas être négligée mais confiée à un tiers compétent pour améliorer la copie.

II – Conférences et colloques : synthèse des actes

Il est question ici de recueillir les informations essentielles et de les présenter dans un document fluide, rapidement compris et immédiatement exploitable.

Toutes les informations secondaires sont rassemblées dans un document annexe consultable en cas de besoin pour plus de précisions.

On trouve dans la synthèse l’esprit et la lettre du sujet : un style fluide au service de phrases claires fournissant l’essentiel des informations et des arguments. On utilise des titres signifiants, des mots concis et concrets, une typographie conforme et des notes en bas de page pour les renvois.

Ce service intéresse toute organisation, institution ou entreprise, mettant en œuvre des rencontres professionnelles pour échanger et débattre. La synthèse produite permet de rendre par écrit les échanges oraux :

1 – les consensus, rapprochements d’idées et conclusions ;

2 – les différends, angles et projections contraires ;

3 – les questions en suspens, les ouvertures sur l’avenir. 

C’est un document de travail très riche dont l’objectif est de soutenir la mémoire, de retrouver dans un support pérenne la teneur ce qui à l’oral est nécessairement volatil. Retranscrire permet le partage et la transmission des connaissances.

La compétence d’ACTURÉDAC ® concerne principalement le droit et les sciences politiques sans toutefois s’y limiter.